Inflation, explosion du prix du gaz, du pétrole, des matières premières… Le contexte actuel est pour le moins tendu et l’électricité n’est pas en reste ! Quelles sont les raisons de ces hausses, les prévisions pour la suite et quelle solution pour maitriser sa facture à l’avenir ? Décryptage.
Sommaire
Vous n'avez pas assez de temps pour lire l'article ?
Vous souhaitez en savoir plus sur notre suiveur solaire ? On vous rappelle.
a. Le prix de l’électricité qui augmente fortement
35% à 40%. C’est l’augmentation du prix de l’électricité qu’aurait dû subir chaque Français début 2022. Heureusement pour notre pouvoir d’achat, l’Etat a pris des mesures pour bloquer cette hausse à 4%. Mais qui dit blocage du prix de l’électricité dit décalage grandissant avec le prix réel du marché.
Le prix de l’électricité est révisé 2 fois par an et a augmenté de 50% en 10 ans. Cette intervention de l’Etat en début d’année permet de limiter la casse, mais elle coûte aujourd’hui 8 milliards d’euros (source). Difficile d’imaginer cette mesure tenable sur le long terme.

La prochaine révision du prix de l’électricité aura lieu cet été, définit par la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) selon l’évolution des prix sur le marché. L’Etat pourra alors intervenir à nouveau, mais cela ne sera pas sans fin. A un moment ou un autre, nous serons contraints de payer le coût réel de l’énergie, avec le risque de subir une hausse brutale si les tarifs continuent d’augmenter de la sorte.
Qu’en est-il chez nos voisins européens ? La situation est loin d’être meilleure. En Espagne l’électricité a augmenté de 72% en un an, +54% depuis avril au Royaume-Uni, ou encore +55% en Italie.
b. Les raisons de la hausse du prix de l’électricité
Ces augmentations partout en Europe sont le résultat de plusieurs facteurs :
Bien que les variants soient toujours présents, l’économie n’a pas attendu pour repartir de plus belle. La demande simultanée des différents pays du monde en matières premières et en énergies (surtout le gaz) fait mécaniquement augmenter les prix. C’est la règle de l’offre et la demande.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, si le prix du gaz monte, alors celui de l’électricité monte aussi. En France la production électrique se fait principalement par le nucléaire. Mais dans le reste de l’Europe ce sont majoritairement des centrales à gaz qui sont utilisées. Ainsi, le prix s’aligne sur ce moyen de production.
L’Europe est majoritairement dépendante du gaz Russe pour s’approvisionner. Le contexte actuel crée des inquiétudes sur les marchés et fait augmenter le prix du gaz. Ce dernier, par ricochet, fait augmenter le prix de l’électricité à son tour.
Ce qui a entrainé une consommation de +15% en Europe par rapport à l’année dernière. Une forte demande qui fait encore une fois augmenter les prix.
Vous l’aurez compris, la période actuelle n’est pas très porteuse pour votre porte-monnaie. Au-delà de ce contexte, d’autres signaux sont importants à prendre en compte sur le long terme.
a. L’évolution du prix de l’électricité en France
Nous vous le disions en début d’article, le prix de l’électricité a augmenté de près de 50% ces 10 dernières années. Et encore, en ne parle ici que des prix pour les ménages. Sur le marché professionnel, le prix de gros a bondi de 400% en l’espace d’un an !
Dans ce contexte et au vu de son évolution sur ces dernières années, difficile d’imaginer que le prix de l’électricité ne poursuive pas sa hausse…

Évolution de la facture annuelle d’électricité d'un client HP/HC consommant 8500 kWh/an (9 kVA)
b. La différence de prix avec nos voisins Européens
Vous trouvez à juste titre que votre facture d’électricité est salée ? Dites vous que c’est encore pire chez nos voisins ! La France est aujourd’hui l’un des pays d’Europe de l’Ouest ou l’électricité est la moins chère, mais l’écart se réduit d’année en année avec le reste de l’UE.

De nombreux signaux laissent à penser que le prix de l’électricité français devrait poursuivre sa hausse. Explications :
La France et le nucléaire
Le nucléaire représente 70% de la production totale électrique, une exception française ! C’est aujourd’hui un moyen de production bon marché, ce qui explique que le prix de notre électricité est moins cher que celui de nos voisins Européens.
Cependant, la majorité du parc nucléaire français est proche des 40 ans d’activité, ce qui correspond à la durée de vie estimée des centrales à leurs créations. L’âge de la retraite est proche pour nos réacteurs ! L’Etat peut envisager de prolonger leurs durées de vies jusqu’à 50 ou 60 ans, mais moyennant de lourds investissements pour garantir un niveau de sûreté adéquate.

La construction de nouvelles centrales est possible et d’ailleurs actuellement étudiée par le gouvernement. Mais cela induit également de fortes dépenses, bien souvent supérieures aux budgets initialement établis. Dernier exemple en date, l’EPR de Flamanville dont le coût total s’élève à 19 milliards d’euros contre 3,3 milliards prévus et annoncés en 2006 (source).
L’ensemble de ces coûts de construction et d’entretien ont une incidence directe sur le coût de l’énergie nucléaire. Plus les dépenses d’une centrale sont élevées pour produire une certaine quantité d’énergie, plus le coût de l’énergie augmente : c’est le coût de production de l’énergie.
Avec nos centrales vieillissantes, leur entretien et leur remplacement à venir, il y a fort à parier que le coût du nucléaire sera bien plus élevé dans les années à venir. Par effet domino, votre facture d’électricité risque logiquement et malheureusement de suivre la même tendance.
Vers le tout électrique
Autre facteur à prendre en compte, l’évolution de nos consommations. Très présents il y a encore quelques années, le fioul et le gaz disparaissent petit à petit de nos habitations. Et pour cause : l’installation de chaudière à fioul sera interdite d’ici juillet 2022. C’est déjà le cas des chaudières au gaz pour toute nouvelle construction. Les pompes à chaleur sont aujourd’hui plébiscitées pour les remplacer, celles-ci fonctionnant à l’électricité.
Dans la même logique, nos véhicules thermiques et leur carburant issue du pétrole sont doucement remplacés par des voitures électriques.
Nous ne sommes qu’au début de changements profonds pour sortir des énergies fossiles et nous constatons déjà tous autour de nous un virage axé vers le « tout électrique ».

Les besoins en électricité vont donc forcément augmenter dans les années à venir. Quid du tarif : cette hausse de la demande sur le long terme fera-t-elle augmenter le prix de l’électricité ? C’est généralement ce qui est observé sur les énergies fossiles lorsqu’il y a des tensions entre l’offre et la demande.
Le pays sera-t-il capable de produire suffisamment d’énergie pour répondre à cette demande croissante ? Sachant que nos besoins électriques pour nous chauffer mettent déjà les centrales dans le rouge chaque hiver, on peut se dire que ce n’est pas gagné. En cas de production électrique insuffisante, l’Etat sera contraint d’importer de l’électricité et cela au prix fort.
Relancer la création de nouvelles centrales est une solution pour répondre à la demande à venir, mais cela ne se fera pas sans lourdes dépenses comme nous l’avons déjà évoqué. Des frais que le consommateur risque de subir à son tour.
Posséder son propre moyen de production électrique semble plus que jamais la meilleure solution pour s’exonérer de toutes ces inconnues et ces hausses de prix probables. Pour ça, l’autoconsommation solaire tire clairement son épingle du jeu !
L’autoconsommation solaire consiste à utiliser directement l’énergie qui est produite sur place par des panneaux photovoltaïques. Posséder ce type d’installation vous offre un avantage certain pour reprendre la main sur vos factures.
a. L’autoconsommation : une solution intéressante et viable sur le long terme
Il y a 10 ans de ça, la majorité des projets solaires se faisaient en revente d’énergie, poussée par des politiques publiques incitatives. L’électricité produite par les installations solaires domestiques étaient alors rachetée près de 0,40€/kWh. Une aubaine sachant que le prix de l’électricité était autour de 0,13 €/kWh à cette période !
Aujourd’hui, ce prix de rachat n’est plus que de 0,10€/kWh. L’ennui, c’est que l’électricité que vous achetez auprès de votre fournisseur d’énergie est à 0,1841€/kWh (tarif réglementé HP au 01/02/2022). Vous achetez donc votre kWh 8 centimes plus cher que vous le vendez. En d’autres termes, vous vendez votre électricité à perte.
C’est pourquoi la plupart des installations solaire se font aujourd’hui en autoconsommation. Plutôt que de revendre l’énergie produite par vos panneaux, vous la consommez directement. Les kWh autoconsommés sont autant de kWh que vous n’achetez pas sur le réseau. Vous économisez ainsi 0,18€ par kWh produit via vos panneaux et autoconsommé pour votre propre usage.
L’autoconsommation est également une solution plus viable sur la durée. En effet, le tarif de rachat en revente d’énergie est bloqué sur 20 ans, sans aucune revalorisation. Pendant ce temps-là le prix de l’électricité lui continue d’augmenter, creusant l’écart avec vos malheureux 0,10€/kWh revendus. En autoconsommation, vous économisez le prix de l’électricité que vous auriez payé à l’instant T sans vos panneaux. Vos économies sont donc constamment proportionnelles au prix de l’énergie.

Enfin, les panneaux solaires sont aujourd’hui garantis entre 20 et 30 ans et leur durée de vie d’une quarantaine d’années. Vous retrouverez ici notre article détaillé sur le sujet.
Vous êtes donc tranquille pour de nombreuses années en investissant dans une solution solaire en autoconsommation. Cependant toutes les types d’installations ne se valent pas.
b. Les limites des installations solaires fixes
Lorsque l’on parle d’installation photovoltaïque, on visualise généralement des séries de panneaux posés sur un toit ou au sol. Ce sont les installations classiques et historiques que nous avons l’habitude de voir depuis le début du solaire en Europe. Les panneaux solaires ont évolué au fil des années (technologie, puissance, durée de vie…) mais le fonctionnement de ce type d’installation est lui resté le même. Et c’est là tout le problème.
La limite de ces installations c’est qu’elles sont fixes. Les panneaux posés le sont avec une orientation vers le sud lorsque cela est possible et avec une inclinaison d’environ 45° afin de capter le maximum d’ensoleillement possible, mais l’optimisation s’arrête ici.
La production est alors optimale uniquement lorsque le soleil est parfaitement dans l’axe des panneaux, soit entre 13h et 15h environ. 2 heures sur une journée c’est court ! Le reste du temps la production solaire n’est que partielle car les panneaux ne sont pas orientés face du soleil.
Pour contrer ce problème, la multiplication des panneaux s’est imposée : 10, 15, 20 panneaux et parfois plus selon les installations. Le résultat, c’est que ces panneaux sont sous-utilisés la majeure partie du temps, à cause de leur mauvaise orientation avec le soleil.
Lorsque les panneaux et le soleil sont enfin bien orientés, les panneaux produisent à leur maximum. On observe alors un pic de production 3 à 4 fois supérieure au reste de la journée. C’est souvent bien trop, car ce n’est pas comme ça que nous consommons. A moins de rassembler l’ensemble de nos besoins électriques entre 13h et 15h chaque jour, ce qui est peu réaliste, il semble difficile d’être en phase avec ce fonctionnement.
C’est pour cela qu’un nouveau type d’installation a vu le jour pour contrer ce problème : les trackers ou suiveurs solaires.
c. Le suiveur solaire : l’innovation idéale pour autoconsommer
Comme son nom l’indique, le principe du suiveur solaire est qu’il suit le soleil d’Est en Ouest. Vous obtenez ainsi une production solaire maximale et linéaire tout au long de la journée, comme vous pouvez le voir sur ce graphique :

Plusieurs points font de notre tracker un produit technologique taillé pour l’autoconsommation, incomparable avec une installation fixe.
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Un suivi bi-axes
le suiveur Lumioo possède 2 axes de rotation : haut/bas et gauche/droite. C’est grâce à ce suivi bi-axes que Lumioo suit parfaitement la course du soleil. Nous obtenons ainsi une production 70% supérieure à une installation fixe de même puissance.
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Des panneaux bi-faces
Les panneaux Lumioo captent en face arrière les rayonnements réfléchis sur le soleil. C’est ce qu’on appelle l’albédo. Cela permet un gain de production jusqu’à +22%.
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Un pilotage de votre autoconsommation
Avec l’application MyLumioo, vous pouvez piloter votre autoconsommation, voir ce que votre suiveur produit mais aussi ce que vous consommez, le tout en temps réel ou en différé.
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Une double sécurité météo
Lumioo est connecté en direct à Météo France. Il récupère les données météo avec 6h d’avance pour anticiper tout risque climatique important (tempête, vent fort, chute de neige...). Notre suiveur est également équipé d’un anémomètre qui mesure en temps réel la vitesse du vent en haut du mat du tracker. En cas de vent supérieur à 40 km/h, le tracker se met automatiquement à plat. Cela afin de limiter toute prise au vent pouvant forcer sur la structure. A noter que la production solaire n’est pas interrompue durant ce mode sécurité.

Avec ses 4 panneaux en mouvement, le suiveur solaire Lumioo produit jusqu’à 3797 kWh annuels. Outre sa puissance, l’intérêt majeur du tracker réside dans sa courbe de production linéaire toute la journée. Vous exploitez au mieux l’ensoleillement disponible tout en vous assurant une production homogène. Cette qualité de production vous permet d’autoconsommer dès 7h du matin jusqu’à 21h en été.

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Florence vous répond !